“Overlap” : la nouvelle exposition du duo Nevercrew à la GCA Gallery Paris
La GCA Gallery à Paris présente Overlap, la nouvelle exposition du duo Nevercrew. À découvrir à partir du 29 mai.
Dans cette exposition, comme dans notre travail récent avec nos fresques, nous explorons le lien qui relie l’humanité à la nature, et donc, de manière artificielle mais incontournable, les habitudes humaines à l’environnement. Nous mettons l’accent sur le très délicat et souvent invisible, point d’équilibre qui perdure malgré les systèmes humains désorientés et leur éloignement d’une santé naturelle, destinée à la planète et à l’humanité elle-même. L’objectif est de souligner l’importance de toutes les parties du système global, la recherche d’équilibre et l’impuissance involontaire de ceux qui se trouvent du côté malchanceux de l’échelle.
“Overlap” est un concept profondément lié à tout ce que nous avons réalisé ces dernières années. C’est un simple mot qui contient et résume de nombreux aspects ainsi que les contrastes que nous voulons souvent exprimer. C’est une stratification dans le temps, c’est un changement naturel, mais c’est aussi une superposition forcée. C’est mettre une chose au-dessus de l’autre, choisir une échelle de valeur, mais c’est aussi faire correspondre, coexister, placer sur le même plan. C’est couvrir, cacher, mais aussi renforcer, mettre en valeur, protéger, ajouter.
À propos du projet “Surfaces”
C’est l’évolution d’un projet que nous avons réalisé lors du premier confinement lié au COVID-19 (avril 2020), lorsque nous avons été forcés de travailler dans des lieux séparés. La première idée que nous avons développée n’était que symbolique et liée à deux personnes (nous) : une sculpture construite et existante (dans ses éléments) dans des lieux séparés, une œuvre d’art qui est divisée, mais qui se rassemble malgré la distance.
Depuis des années nous travaillons sur la décomposition des éléments et leur connexion au sein d’un équilibre commun (comme dans nos mécanismes, dans certains sujets, mais aussi comme manière de concevoir nos œuvres), donc cet aspect de notre travail a pris une nouvelle perspective dans une période où les circonstances obligeaient chacun à rester séparé et à interagir à distance. Nous avons ressenti cela à ce moment, les liens et les connexions sont devenus plus visibles, précisément parce qu’ils résistaient à la distance, et comme est devenue plus évidente la connexion de toute une humanité, géographiquement et culturellement éloignée et hétérogène, mais confronté à la même situation au même moment.
D’ailleurs, cette même situation globale inhabituelle, pendant un moment, a également mis en évidence la façon dont la nature réagit à l’équilibre que l’humanité impose à la planète. Donc, d’un côté, nous avions une empathie planétaire potentielle et la rapide évolution des nouvelles structures, de l’autre côté la démonstration de la façon dont la relation directe entre l’humanité et la nature (en pensant à la fois au virus détruisant l’équilibre de l’économie mondiale et, par exemple, les animaux revenant dans certains endroits simplement parce que les gens n’étaient pas là depuis quelques semaines).
Nous avons ensuite décidé d’élargir la première idée en dehors de deux personnes, et nous avons donc créé une sculpture faite de 12 différentes couches provenant idéalement de différents matériaux et lieux (8 parties pour la baleine et 4 parties pour la base).
Mettre ces 12 surfaces différentes en connexion entre elles pour créer une forme, c’est aussi montrer une relation entre un être vivant et son habitat.
Une «surface» est le point de rencontre de deux réalités. Une ligne qui divise et relie des espaces adjacents ou distants: la surface de l’eau, la peau d’une baleine, le verre d’un écran de smartphone. Cela pourrait être une frontière, mais c’est aussi quelque chose à avoir en commun ; une feuille blanche sur laquelle exprimer quelque chose ou une fenêtre à partir de laquelle voir à travers.
Nous voulions ici rappeler symboliquement, à plus grande échelle, la relation qui existe entre tout dans l’équilibre global et, à y regarder de plus près, une connexion qui existe entre les personnes, leurs espaces, leurs pensées, leurs actions.
Vernissage le samedi 29 et dimanche 30 mai de 15h à 19h.
[Source : communiqué de presse]
Articles liés
Les Regards de l’ICART 2025 : l’appel à candidatures est ouvert !
Les Regards de l’ICART revient cette année pour sa 7e édition ! Initié par des passionnés de cinéma en perpétuelle quête de nouveauté, ce tremplin cinématographique a pour but de récompenser et diffuser le travail de jeunes réalisateurs et...
Lou Olmos Arsenne, un artiste contemPOPrain
J’ai eu le plaisir d’échanger un temps avec Lou Olmos Arsenne, artiste peintre originaire d’une station de sports d’hiver dans les Alpes et résidant à Paris depuis maintenant huit ans. Très intriguée par sa peinture, j’ai découvert ses tableaux...
“Quasimodo, Le Sonneur de Notre-Dame” : une ode à la vie et à l’amour, à découvrir à l’Alhambra
Embarquez avec nous ! Venez vivre en famille une aventure extraordinaire pleine de rebondissements avec cette adaptation théâtrale et musicale du célèbre roman de Victor Hugo ! À Paris, au XVe siècle, la cathédrale de Notre-Dame cache un personnage énigmatique, recueilli...